Broderies sur les équipements d’arts martiaux

Broderies sur les équipements d’arts martiaux

Atelier Broderie & pratiques de transcription chez Seido

Faire broder ses équipements est très commun au Japon. Les occidentaux n’ayant que peu de connaissances des usages ont parfois du mal à décider de ce qu’il faut broder. Dans cet article, nous expliquerons comment se détermine le contenu d’une broderie, nous parlerons des erreurs classiques à ne pas commettre, nous vous donnerons quelques conseils, et nous expliquerons comment nous travaillons chez Seido.

Exemple de broderie

§ Pourquoi broder?

Tout d’abord, pourquoi brodons-nous nos équipements ? À l’origine, il s’agit d’une marque de modestie, signifiant que l’on ne se considère pas assez digne d’intérêt pour que l’enseignant se rappelle de nous.
Si vous avez au moins un vêtement brodé, cela permet à l’enseignant de vous repérer et de vous nommer. C’est particulièrement important dans les dojos où beaucoup de monde passe, comme le Hombu dojo de Tokyo par exemple, où il est considéré comme impoli de rejoindre un cours sans vêtements brodés.

On nous a récemment rapporté, que dans de tels cas, l'un des professeurs (je ne mentionnerai pas son nom) irait même jusqu'à écrire votre nom avec un marqueur permanent sur la veste de votre manche, et ce, en plein cours.

Nom écrit sur le Dogi au marqueur

Nom écrit sur le Dogi au marqueur

§ Contenu de la broderie

Avec cela en tête, il semble évident maintenant, que la broderie ne devrait être constituée que de votre nom, ou, éventuellement, du nom de l'école ou du club auquel vous êtes rattaché, ou, pour les ceintures, de l'art martial que vous pratiquez, et ce, dans un endroit visible. L'option classique est la hanche droite du hakama et la manche gauche de la veste. Les Japonais utilisent généralement leur nom de famille mais presque jamais leur prénom, même lorsqu'ils parlent avec des amis proches.

Cependant, les occidentaux broderont plutôt leur prénom. En tant qu’étranger, il est d’ailleurs attendu que vous procédiez ainsi, et la raison en est assez simple.
D’une part, les noms les plus courts sont les plus faciles à comprendre par les Japonais. D’autre part, les Japonais sont habitués aux prénoms étrangers (par les séries TV, les films, les manuels scolaires, etc.) et il est donc plus facile pour eux de prononcer un prénom qu’ils ont déjà entendu qu’un nom de famille généralement beaucoup moins commun.
Quoi qu’il en soit, lorsque vous pratiquez au Japon, l’enseignant vous appellera par le nom brodé sur votre Dogi ou votre Hakama (ou éventuellement par un diminutif ou surnom si votre nom est trop long ou trop complexe à prononcer).

En dehors du Japon, la broderie en japonais perd de son aspect pratique, puisque la plupart des occidentaux sont incapables de lire le japonais. Les broderies sont considérées à la fois comme faisant partie de la tradition japonaise (et objectivement, c’est le cas), et comme un petit ajout « classe » à l’équipement (ce qui est aussi le cas, pour peu que la broderie soit de qualité et non d’infâmes Kanji distordus comme on le voit souvent hors du Japon).
On voit également des pratiquants faire broder leur surnom (ce qui se justifie, notamment dans le cas des diminutifs), les valeurs du Bushido, un poème ou encore toute autre expression allant jusqu’aux plus étranges. Au Japon, si cela arrive relativement fréquemment (minoritairement mais néanmoins fréquemment) au Judo ou au Karate, c’est beaucoup plus rare en Aïkido.
D’une manière générale, un diminutif de prénom ne pose pas de problème. En revanche, pour toute expression, nous vous conseillons de bien réfléchir à son sens, son origine, et l’importance qu’elle a (ou non, ce qui est le plus courant) au Japon. Les exemples ci-dessous, plutôt amusants à première vue, sont à éviter si vous comptez pratiquer un jour au Japon ou sous la direction d’un enseignant japonais.

Quelques mauvais exemples de broderie (traduction en gris)

Quelques mauvais exemples de broderie (traduction en gris)

Il faut l’avouer, nous nous amusons parfois de ces commandes un peu farfelues. N’oubliez pas également que bien que cela reste rare, certains occidentaux sont capables de lire le Japonais... et de telles broderies peuvent être vues au mieux comme quelque chose de drôle et de déroutant, et au pire, comme ridicule.

Pour conclure sur ce qu’il ne faut pas faire, il nous faut également mentionner l’utilisation des termes « Sensei » et « Shihan ».
Quels que soient leurs rangs, les Japonais ne parlent jamais d’eux même en utilisant ces termes. Ces expressions sont utilisées comme des titres honorifiques lorsque l’on s’adresse à un enseignant, en aucun cas pour parler de soi-même. Pas plus qu’ils n’affichent leur grade sur leurs équipements (tout au plus sur la carte de visite, très répandue au Japon).
Puisque nous sommes sur le sujet, rappelons également que les termes « Sensei » et « Shihan » se placent après le nom et non avant, contrairement à ce que beaucoup d’occidentaux font.

Vous pouvez utiliser :
– « Miyamoto sensei » pour un enseignant (qu’il soit enseignant d’Aïkido ou de quoi que ce soit d’autre, et même éventuellement si il n’est pas officiellement enseignant mais que vous le considérez vous-même comme tel).
– « Miyamoto Shihan » (ou Shidoin, Kyoshi, Hanshi, etc.) pour une personne ayant reçu ce titre.
– « Sensei » (sans nom) pour appeler le professeur.
Mais n’utilisez jamais « Sensei Miyamoto » ou « Shihan Miyamoto ». Quoi qu’il en soit, n’utilisez jamais ces titres sur une broderie ou une gravure.

Le cas des grades est légèrement différent. Le grade peut s’afficher sur une carte de visite, mais il n’est jamais mis en avant sur les équipements.
Eventuellement, vous avez la possibilité de broder ou graver « cadeau offert à l’occasion du 7ème dan », dans le cas d’un cadeau par exemple (cela ne se fait pas pour les titres de Shihan). Mais n’affichez jamais le grade avant ou après un nom sur un équipement.

En Judo ou en Karate, la broderie de grade prend parfois la forme de lignes de grades sur la ceinture, comme un prolongement des ceintures de couleur. En théorie, cela ne devrait pas se faire, et c’est très rare au Japon. Cependant, certains pratiquants le font soit par (petite) vanité, soit pour des raisons pratiques en compétition ou au dojo.

§ Transcriptions des noms étrangers

Il existe plusieurs manières de traduire en Japonais un nom étranger. Passons en revue les principales.

Kanji & Ateji, une écriture incomprise

La plupart des étrangers aiment les Kanji, ces idéogrammes provenant de Chine et ayant été intégrés à la langue japonaise il y a plus de 1000 ans.

Lorsque les Japonais ont intégré les Kanji à leur langue, ils ont dû les adapter. D’une part parce qu’ils n’en ont intégré que 3,000 environ, sur 50,000 sinogrammes à peu près (environ 1500 sont utilisés en Japonais courant, contre 4,000 en Chinois moderne). D’autre part, le japonais contenait déjà de nombreux concepts non représentés en Kanji.

Là où il n’y a qu’une seule prononciation par idéogramme en Chinois, les Japonais ont été obligés d’en mettre plusieurs, parfois deux, d’autres cinq... jusqu’à plus de trente pour certains idéogrammes.

Pour traduire les noms étrangers, il existe une technique appelée « Ateji », qui consiste à transcrire les noms étrangers en Kanji.

L’Ateji est essentiellement basé sur le son, et c’est là que la traduction devient compliquée. Tous les sons de la langue française par exemple, n’existent pas en japonais. On va alors prendre un son approchant, ce qui donne souvent plusieurs possibilités. Une fois que ce choix est effectué, on collera un Kanji sur chaque son pour obtenir une suite de Kanji de manière à s’approcher de la sonorité du nom, si lue correctement.

Cette technique pose un problème majeur : le résultat n’est pas lisible par un japonais. En effet, supposons qu’il y ait 3 Kanji dans votre nom et que ces 3 Kanji ne forment pas un mot existant (donc connu), il faudra alors pour le lire, deviner la prononciation de chacun. 3 Kanji simples à 5 prononciations possibles par Kanji donnent au final 125 possibilités.

Pour un Ateji réussi, on essaye généralement d’utiliser des Kanji ayant le moins de prononciations possibles, de sorte que ce soit lisible. Ainsi, lorsque les Japonais ont traduit le mot « France » pour la première fois, ils l’ont fait en Ateji: 仏蘭西, qui se lit « Fu-Ran-Su ». Cela signifie « Bouddha, Orchidée, Ouest » et n’a donc... aucun sens.

Si cela est finalement assez peu pris en compte au Japon, les étrangers préfèrent également utiliser des Kanji qui ont un sens qu’ils aiment.

Il faut reconnaître qu’il est plus « classe » de s’appeler « Dragon des eaux » que « Porte Baignoire Temple ». Toutefois, beaucoup de prénoms japonais n’ont pas de sens a priori (traduit littéralement, on trouve « 2ème fils » ou encore « Dessin, science, enfant ») car choisis selon beaucoup de critères difficiles à détailler dans cet article.

En conclusion, l’Ateji pour un prénom étranger revient à créer de toute pièce un nom qui n’existe pas, qui n’est pas lisible et qui n’a souvent pas de sens. Par conséquent, un prénom en Ateji a plutôt tendance à faire rire les Japonais. Ils considèrent que cela n’a pas de sens et estiment (à raison) que c’est là une lubie d’étranger.

C’est pourquoi nous déconseillons fortement l’Ateji pour les broderies et gravures, et que nous ne proposons pas nous-même ce service.

Katakana, la bonne méthode

Un peu moins « classe », mais beaucoup plus adapté, l’alphabet dit « Katakana ».
Le Katakana est un alphabet phonétique pur à 48 caractères simplifiés. Ces caractères n’ont aucun sens symbolique, pas plus que les lettres romaines. Il s’accompagne nécessairement d’un autre alphabet dans lequel chaque Katakana a son équivalent, l’Hiragana. Ce dernier est utilisé pour transcrire des Kanji en phonétique, écrire certains mots qui n’ont pas de Kanji correspondant, ainsi que pour toute la grammaire en général.

Le Katakana a évolué à travers le temps et a pris sa forme actuelle au début du 20ème siècle, lors duquel il est devenu l’alphabet officiel de référence pour transcrire tous les mots n’existant pas en japonais. C’est le cas de beaucoup de nouveaux mots ainsi que de tous les noms propres étrangers.

France s’écrira donc « フランス », littéralement Fu.ra.n.su, c’est-à-dire la prononciation la plus proche en Japonais.

Les origines des Katakana - Wikipedia

Les origines des Katakana. En rouge, la partie prise pour former un Katakana ayant le même son qu’un Kanji. Article Wikipedia.

Avec toutes ces informations, vous pouvez commencer à vous faire une idée de la complexité de traduire votre nom pour votre broderie et surtout pourquoi nous ne proposons pas de transcrire un nom en Ateji.
Peu importe que ce soit en Ateji ou en Katakana, la transcription est toujours basée sur la prononciation, ignorant l'orthographe réelle. Et la prononciation, en particulier celle d'un prénom, dépend de la langue, du pays et peut-être même de la région dans laquelle vous vivez (ainsi que de votre sexe dans certaines langues). « David », par exemple, existe dans la plupart des pays occidentaux mais sa prononciation, et donc sa transcription en japonais, varie.

Étant donné toutes ces variables, trouver la traduction adéquate peut prendre un certain temps, nous ne proposons donc pas ce service avant la réception de votre commande. Là où notre service de traduction se démarque des autres, c'est que notre équipe maîtrise totalement ou partiellement le Français, l’Anglais, l’Allemand, le Portugais, et l’Espagnol (et le Japonais, cela va de soi), nous allons donc assez loin et avec l'aide d'Internet, nous trouvons très généralement la prononciation correcte de votre nom.

Et quand on dit "internet", nous n'utilisons pas Google Translate. Ce n'est pas du tout digne de confiance pour le japonais. La meilleure solution est de vérifier sur Wikipedia. Vous pouvez également essayer vous-même, recherchez une personne célèbre dont le nom est prononcé comme le vôtre et vérifiez s'il existe une traduction en japonais de cette page.
Ces traductions sont généralement correctes, les plus récentes sont généralement plus juste (les traductions faites avant l’ère de la mondialisation sont souvent anglicisées et simplifiées). Il existe également des sites Web avec des listes de noms transcrits en japonais, classés par langue ou par pays (mais pas toujours précis).

Cela étant dit, si votre prénom a une prononciation non usuelle dans votre pays de résidence, nous vous recommandons fortement de nous le préciser à la commande. Si vous vous appelez David et que vous résidez en France mais êtes Américain, nous aurons tendance à traduire David en prononciation française car nous ne pouvons pas savoir d’où vous venez si cela n’est pas mentionné.

À savoir également que de temps à autre, il peut y avoir plusieurs transcriptions pour un même prénom dans une même langue. En effet, lorsqu’un son n’existe pas, il faut faire le choix du son (en katakana) le plus approchant, et il peut y en avoir plusieurs.

« David » transcrit depuis l’Anglais peut donner デイビット (De-i-bi-tto), ou デビット (De-bi-tto), ou encore デヴィット (De-vi-tto). En Français, cela donnera ダビッド (Da-bi-ddo), ou ダヴィッド (Da-vi-ddo) si l’on accepte la graphie en katakana la plus moderne. C’est pourquoi, si vous disposez déjà d’une traduction, nous vous demandons de la joindre (sous forme d’image) à votre commande, afin que n'ayez pas de transcriptions différentes entre vos différents équipements !

Bien entendu, nous conservons (quasiment) toutes les traductions que nous avons faites depuis plusieurs années, de manière à toujours pouvoir retrouver la traduction que nous vous avions déjà proposée par le passé. (Et cela vaut également pour toutes les gravures ! Bien sûr, elles doivent aussi correspondre à vos broderies). Nous devons juste savoir de votre part si vous avez déjà commandé une broderie/gravure ou non.

Vous comprenez peut-être maintenant pourquoi la plupart des magasins au Japon font souvent de mauvaises transcriptions ou se basent uniquement sur la prononciation anglaise. Peu importe le soin que vous apporterez, vous pouvez facilement vous retrouver avec des clients insatisfaits.
Alors pourquoi offrons-nous toujours ce service, gratuitement, malgré tous les problèmes et le temps que cela prend pour le faire correctement ? Parce qu'en tant qu'étrangers nous-mêmes, dès que nous avons toutes les informations nécessaires en main, nous sommes parfaitement en mesure de faire du bon travail !

§ Qualité de broderie : Une question d’équilibre

Passons maintenant au côté technique de la broderie.
Une fois la traduction décidée, nous utilisons un logiciel graphique spécifiquement conçu pour créer des broderies. Nous adaptons la taille en fonction du contenu, réarrangeons les lettres et modifions la mise en page de base si vous souhaitez quelque chose de spécial.

Machines de broderie chez Seido

Machines de broderie chez Seido

A partir de là, les choses paraissent simples : mettre le produit dans la machine et appuyer sur le bouton. Mais il y a, en réalité, un peu plus que ça pour obtenir une broderie de qualité qui perdure dans le temps.

La tension du fil et les réglages de la machine sont délicats et fragiles. En fonction de l’épaisseur du tissu, de sa rigidité mais aussi en fonction du taux d’humidité dans l’air, la machine ne réagira pas de la même manière. Utiliser une bobine qui est 1 ou 2 grammes plus lourde que la normale peut rapidement déséquibrer tout l’ensemble. Il est donc très important de surveiller et recalibrer constamment pour obtenir le meilleur rendu possible.

Si le réglage est mauvais et que la broderie est ratée, dans la plupart des cas le produit est perdu. Compte tenu du fait que nos produits sont des produits haut de gamme, et donc chers, une attention permanente est indispensable pour éviter les pertes.

Enfin, les accessoires utilisés sont très importants (et parfois très coûteux). Ils permettent de fixer sur la machine les différents produits que nous brodons. Le plus efficace dont nous disposons est une machine à pince hydraulique branchée sur compresseur permettant d’ouvrir rapidement l’outil d’une part et de compresser les pinces fermement pour que le tissu ne bouge pas d’autre part, tout ceci à l’aide d’une pédale.
Nous en avons de toutes sortes et de toutes tailles, spécifiquement fabriqués sur mesure pour les retouches de manches, les ceintures, les Hakama, etc.

Tout comme nous proposons des produits haut de gamme 100% made in Japan, nous avons à cœur de réaliser les broderies de la meilleure qualité possible, sans aucun compromis.

La présentation de notre atelier broderie en vidéo sur Youtube

Le cas spécifique des ceintures : broderies intégrées et non-intégrées

Dans le cas des ceintures, il est possible de réaliser deux types de broderie : intégrées ou non-intégrées.

Une broderie non-intégrée signifie que l’on brode directement la ceinture finie, sur le dessus. Rapide et simple à réaliser, la broderie est visible du coté opposé de la ceinture, comme pour un Dogi ou un Hakama.

Une broderie intégrée est réalisée avant couture de la ceinture. On brode le tissu externe, puis l’on fabrique la ceinture et l’on surpique le tissu externe par dessus la broderie. L’avantage de cette méthode est de rendre la broderie invisible du coté opposé d’une part, et surtout de renforcer la broderie pour une très longue tenue d’autre part.

Cependant, il est extrêmement difficile d'obtenir un bon résultat en termes d'orientation. Centrer parfaitement une broderie d'environ 16-20 cm de long, ce qui est assez courant pour les noms étrangers, est presque impossible. L'atelier que nous avons choisi pour gérer cela est de loin le meilleur atelier japonais avec lequel nous ayons jamais travaillé (nous avons travaillé avec une demi-douzaine d'atelier différents); ils font un travail incroyablement remarquable !

Compte tenu de tout cela, il en résulte un produit vraiment fait sur mesure, et non pas uniquement un produit légèrement personnalisé. A mon avis, cela en vaut la peine ! En choisissant une broderie intégrée pour votre ceinture noire, vous la conserverez pendant de nombreuses années de pratique.

Broderie non-intégrée (gauche) vs Broderie intégrée (droite)

Broderie non-intégrée (gauche) vs Broderie intégrée (droite)

§ Pour conclure

Quelques faits maintenant :

  • Le nom David (デビット) écrit en katakana sur la manche gauche d'une veste, d'une taille standard de 2,7 cm par caractère, consiste en environ 1500 points de couture et prend environ 3 à 4 minutes à broder.
    Compte tenu de la densité des points nécessaires pour broder sur toute une surface, un logo, par exemple d'une taille d'environ 7 x 7 cm, comprenant environ 25 000 points de couture, peut facilement prendre environ 30 minutes.
  • Il est possible d’augmenter ou diminuer le nombre de coupes lors d’une broderie. Plus il y a de coupes, et plus la broderie prend du temps à réaliser, mais plus il y a de coupes et meilleure est la qualité et plus beau est le résultat final.
  • Retirer une broderie sans aucun dommage est encore plus difficile que de faire la broderie. C'est une compétence qu'une seule personne de notre équipe maîtrise vraiment.
  • Au Japon, les broderies sont facturées par caractère au coût moyen de 300 à 500 YEN (hors taxe), ce qui rend nos broderies bien plus abordables que celles commandées dans un atelier de broderie au Japon (en raison de la longueur moyenne des noms d'étrangers). Et nous utilisons les mêmes machines, bien sûr.
  • Les broderies entièrement faites à la main ont quasiment disparus, malheureusement. Les polices de broderie de haute qualité, telles que celles que nous utilisons, composées de plus de 5 000 lettres, sont toutes manuscrites pour offrir un rendu similaire à la calligraphie et à la broderie japonaise faite à la main. Il existe des polices de caractère bas de gamme, voire même les polices Windows par défaut, mais le résultat est de très faible qualité (ce sont généralement les polices proposées par la plupart des boutiques en Europe, et cela explique la très faible qualité des broderies réalisées en japonais).
  • Et au fait, travaillant en équipe, dans le même bâtiment où sont nos stocks et nos bureaux, nous sommes rapides ! Nous connaissons la force de chacun et, lorsque le calendrier est serré, le flux de travail et la coordination/synchronisation se doivent d'être parfaits.
  • Même le patron a les capacités requises pour travailler en atelier broderie et peut (et le fait parfois) venir donner un coup de main en cas d’urgence. Nous ne pouvons pas tous avoir les compétences de tout le monde, mais l’échange de connaissance est très fortement encouragé chez nous !
Broderie sur Hakama

Broderie sur Hakama

§ Autres références

3 commentaires - Broderies sur les équipements d’arts martiaux


Publié par Hassan le .

I have a black belt I need Japanese embroidery?


Publié par Joshua Nicholls le .

The suffix of -dono is only used for first names rather than last names.


Publié par Jordy Delage le .

In reply to Joshua Nicholls.
Absolutely not, I’m sorry.
Dono is a correct replacement for sama when talking to someone inferior in hierarchy. It can happen that some people say “Joshua dono” but it’s not very polite to use the first name. Combinations of first name and honorific suffix often have a touch of irony actually.
I’ve been called -kun by some teachers far older than me, then -dono when it switched to a business relationship because despite the business aspect, the teachers wants to keep this vertical relationship of them being superior to me.
First names are preferred with foreigners in many cases, however, dono being formal, it’s combination with a first name would sound quite disrespectful to me.


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